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Les clés et les astuces pour apprendre le français

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«Бельмондá», Ален Делон и «бардотка»

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Интереснейшая статья с яркими примерами «ложных друзей переводчика» попалась мне недавно в Le Figaro. На всякий случай, небольшая справочка по термину из Википедии:

Ложные друзья переводчика (фр. faux amis), или межъязыковые омонимы (межъязыковые паронимы) — пара слов в двух языках, похожих по написанию и/или произношению, часто с общим происхождением, но отличающихся в значении. Например, польск. miasto и укр. місто — город, а не место.

Как понимаете, пройти мимо подобных лингвистических коллизий, особенно, c точки зрения француза, я не мог. Ну, и небольшой полезный бонус от Autodidacte разместился в конце этой статьи.

Les plus surprenants faux amis (écrit en français dans le texte) à l'étranger

Les plus surprenants faux amis français à l’étranger

Attention à votre français à l’étranger !

Vous l’avez peut-être déjà remarqué en vacances ou constaté avec vos amis francophones, le français est riche et extrêmement varié. Un mot peut en cacher une dizaine d’autres et revêtir des sens bien différents. Le Figaro a recensé quelques-uns de ces plus étonnants faux amis…

L’évidence n’étant pas toujours ce qui est évident, rappelons le truisme suivant: le français n’est jamais le même que nous soyons au nord, au sud de la France, au Sénégal au Canada ou bien à Madagascar. Unique par sa diversité, c’est aussi à cause (ou à la faveur?) de son parler sans pareil que la langue française est, à bien des égards, difficile à maîtriser.

Que penser en effet du mot «gosse», qui au Québec, loin de qualifier un bambin innocent se réfère aux testicules ? Et que dire du terme boule qui en terre belge signifie «bonbon» tandis que ce même bonbon en France désigne à Liège un biscuit ? De quoi en perdre son français…

Aussi pour éviter de passer pour un goujat ou un ami (écrit en allemand dans le texte), Le Figaro a inventorié quelques-uns de ces plus surprenants faux amis (écrit en français dans le texte) à l’étranger.

Attention à votre français à l'étranger !

Crédits photo: Le Figaro / SuperStock/Superstock / Rue des Archives

En Angleterre et aux États-Unis

Certes l’anglais figure aujourd’hui comme le principal vecteur de nouveaux mots dans le dictionnaire français, mais la langue de Zola n’est pas en reste ! Sans compter le vocabulaire issu du registre culinaire (bon appétit, amuse-bouche, à la carte, etc.) et amoureux (femme fatale, rendez-vous, etc.), la langue anglophone est aujourd’hui innervée d’une centaine de mots français.

Mais qui ont parfois bien changé en passant de l’autre côté de la langue! En témoignent par exemple des termes comme «À la mode» qui signifient en anglais «avec de la glace». On dit par exemple: «Can I have some pie à la mode?» pour dire «Pourrais-je avoir une part de tarte avec de la glace?» De même, le mot venue ne veut pas dire «arrivée» mais «lieu». A wedding venue veut donc dire «le lieu du mariage».

Par ailleurs, s’il vous venait à l’esprit de partir en terre anglophone sans protection, n’essayez pas de demander à votre interlocuteur un «préservatif». Il comprendrait alors que vous cherchez à obtenir des «conservateurs alimentaires». Préférez le terme condom. Vous serez bien mieux protégé…

Enfin, attention au faux ami bananas qui peut parfois prendre le sens argotique de «dingue», voire «bête».

Au Québec

Ardents défenseurs de la langue française, nos homologues francophones utilisent parfois des expressions avec des significations bien éloignées de nos mêmes locutions.

Quelques exemples: le mot blonde, qui sans parler de bière ou de couleur de cheveux, désigne «la petite amie» ; le char qui se réfère à une voiture ou bien le terme froque (employé au féminin) utilisé pour parler de manteau. À ne pas confondre avec le mot argotique «pantalon»!

Pour l’anecdote sachez d’ailleurs qu’un toutou ne fait nullement référence à un chien au Canada, mais à un ours en peluche.

En Suisse, Belgique et en Allemagne

Et que serait notre chère langue française sans nos pays limitrophes? À l’instar de l’Angleterre ou des États-Unis, nos voisins Suisses, Allemands et Belges ont accueilli une petite partie de notre vocabulaire. On retrouve ainsi en Suisse le terme adieu, pour dire non pas «au revoir», mais bonjour ; tout comme les noms de repas «déjeuner-dîner-souper» qui correspondent respectivement aux «petit-déjeuner -déjeuner-dîner français». Attention donc aux menus au restaurant!
De la même façon, la Belgique a admis de nombreux termes français. Mais quelque peu détournés de leur sens premier… Ainsi le mot cigare devient pour un citoyen belge «une réprimande», une poussette donne «un caddie» et un pistolet se transforme en «petit pain au lait bruxellois». Pas besoin de partir en courant si un Belge vous lance «j’ai un pistolet pour toi dans mon sac!»

En Allemagne, les contresens sont également très aisés. Aussi, ne vous offusquez pas si un habitant de Cologne fronce les sourcils en vous entendant prononcer le mot ami. Il signifiera en effet pour lui «sale type». Dans la même veine, oubliez l’adjectif bon vivant, qui voudra dire «personne de petite taille, difforme» ainsi que le nom visage qui se rapporte aux termes péjoratifs «sale gueule».

N’hésitez pas néanmoins à gratifier votre voisin de salopp, il perdra toute connotation négative outre-Rhin et signifiera «sympathique».

En Pologne, Russie et dans le reste du monde

L’est de l’Europe n’est pas en reste et possède de nombreux mots français aux significations on ne peut plus surprenantes. En Pologne par exemple, le mot bardotka, nous apprend Le Robert, est construit sur le nom de Brigitte Bardot et signifie «soutien-gorge sans bretelles».

En Russie, le nom d’Alain Delon fait pour sa part référence a «un bel homme présomptueux» tandis que Belmondo (utilisé sous la forme féminine Belmonda) désigne «un homme qui se pense beau et irrésistible».

Pareillement (ou autrement, c’est selon) en Suède, le nom Ravaillac ne fait aucune mention du régicide mais signifie «libertin». En Persan, le mot lâche (prononcé lash) fait référence à une personne vulgaire. Enfin, sachez que si un Sénégalais fait mention de tablettes de chocolat, il ne parlera sans doute pas de votre ventre mais de «routes en mauvais état».

Avez-vous déjà été surpris par des mots français à l’étranger? Dites-nous tout…
— Joelle T. nous raconte sa mésaventure: «En vacances au Maroc en 1989, assis à une terrasse de café, on vient nous proposer du chocolat marocain. Nous avons décliné en prétextant qu’il allait fondre avec la chaleur. Nous ignorions qu’il s’agissait de shit

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Source(s): Le Figaro

P.S. Кстати, вот отлично составленные списки ложных друзей переводчика со страниц Livejournal и Википедии. Будьте внимательны.

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